Vieillir, ok… mais pas à toute allure
Un matin, vous tombez nez à nez avec une ride du lion bien marquée (alors que vous n’étiez pas en colère). Vous n’avez rien vu venir. Et pendant ce temps-là, vos pattes d’oie jouent toujours à cache-cache. Pourquoi certaines rides vous collent à la peau plus vite que d’autres ? Spoiler : ce n’est pas juste une question d’âge.
Parce que oui, il y a des explications. Et non, vous n’êtes pas seule à vous poser la question. Bonne nouvelle, on a décortiqué le sujet pour vous (sans tirer sur votre peau, promis).
Alimentation, génétique, UV ou hormones… ce qui creuse les traits n’est pas toujours ce que vous croyez. Mais une fois qu’on sait où regarder, on peut aussi apprendre à ralentir les choses (et sans passer par des aiguilles).
Vous allez comprendre pourquoi votre ride du front est plus coriace que vos sillons nasogéniens. Et surtout, ce que vous pouvez faire pour freiner le rythme (même si vous froncez un peu trop les sourcils en réunion).
Le visage ne marque pas partout pareil
Il y a des zones du visage où la peau est beaucoup plus fine. Et forcément, elle marque plus vite (coucou le contour des yeux). En plus d’être plus fragile, cette zone contient moins de glandes sébacées, donc elle s’assèche plus rapidement. Et une peau sèche, vous vous en doutez, plisse beaucoup plus facilement.
Les muscles sous la peau jouent aussi un rôle. Certains sont hyper sollicités au quotidien (comme ceux du front ou entre les sourcils). À force de bouger, ils tirent la peau… et la ride s’installe (même quand vous dormez paisiblement).
Et puis il y a le facteur exposition. Si vous vivez avec un côté du visage qui prend toujours le soleil (genre en voiture), il va s’abîmer plus vite. D’où une asymétrie de vieillissement qui peut surprendre (regardez les photos avant/après de certains routiers, c’est flagrant).
Bref, la peau ne joue pas toujours les équilibristes. Certaines zones se défendent mieux que d’autres. Et malheureusement, ce n’est pas vous qui décidez.
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Vos habitudes ne passent pas inaperçues
On ne va pas se mentir : votre mode de vie laisse des traces. Et la peau ne garde pas les secrets bien longtemps. Une alimentation trop sucrée, par exemple, accélère un phénomène appelé glycation. Résultat : le collagène durcit, la peau perd en souplesse, et les rides s’invitent (souvent là où ça bouge beaucoup).
Même topo avec le tabac. Fumer contracte les vaisseaux sanguins. Moins de circulation, moins d’oxygène… donc moins de renouvellement cellulaire. Et la bouche, très mobile, devient une cible parfaite (les fameuses rides verticales autour des lèvres).
Le sommeil aussi joue dans la cour des grands. Dormir sur le côté crée des plis, qui peuvent finir par s’incruster. Le manque de sommeil, lui, favorise le stress oxydatif (et là, bonjour les dégâts invisibles).
En clair, vos petites routines laissent une empreinte. Certaines rides arrivent plus vite, non pas parce qu’elles sont programmées, mais parce qu’on leur déroule le tapis rouge (même sans le vouloir).
Les hormones mettent aussi leur grain de sel
La peau adore les œstrogènes. Quand ils sont là, elle garde son rebond, sa tonicité et sa capacité à se réparer. Sauf qu’à l’approche de la ménopause, leur niveau chute… et le vieillissement s’accélère (surtout dans certaines zones comme les joues ou le cou).
Ce dérèglement hormonal impacte directement l’épaisseur du derme et la production de collagène. Du coup, les rides dites « de relâchement » débarquent plus vite (même si vous n’avez jamais trop plissé votre front avant).
Et attention, les variations hormonales ne concernent pas que la cinquantaine. Pilule, grossesse, stress chronique… tout ce qui chamboule vos cycles peut avoir un effet domino sur la peau.
Donc non, votre ride n’apparaît pas forcément à cause d’une crème oubliée. Le déséquilibre hormonal peut creuser bien plus profond que n’importe quelle mauvaise habitude.
Et parfois, c’est la génétique qui décide
Il y a celles qui ne jurent que par l’hydratation… et qui ont quand même des rides précoces. Et celles qui font le strict minimum, mais gardent une peau quasi-lisse à 55 ans. C’est injuste, mais c’est comme ça. La génétique a son mot à dire.
Le type de peau joue beaucoup. Les peaux claires, fines et sèches sont plus vulnérables. Tandis que les peaux épaisses et plus riches en mélanine résistent mieux aux agressions (y compris aux UV).
Et puis il y a l’héritage familial. Si votre mère a vu ses rides apparaître tôt, il y a de fortes chances pour que vous suiviez le même chemin (même avec une routine beauté béton).
Bref, vous n’avez pas toujours la main sur le tempo. Mais bonne nouvelle : même avec un terrain « moins favorable », vous pouvez limiter les dégâts. Les soins réguliers, une hygiène de vie cohérente et une protection solaire au quotidien font vraiment la différence (même si l’ADN a tendance à s’emballer).
Henri Miller est l’auteur des articles de ce blog. Toujours soucieux de partager ses connaissances sur l’actualité, il propose sa vision partisane sur les sujets de la vie de tout les jours …