Dans un monde dominé par les écrans, certains cherchent le réel. Loin des applications de rencontre, des filtres et des messages sans fin, ils veulent du concret. Semitix, une communauté discrète, réunit des hommes qui partagent cet objectif. Ils ne veulent plus de virtualité. Ils veulent rencontrer des femmes, en face à face, sans masque.
Mais leur démarche divise.
Une communauté d’hommes désillusionnés
Sur les forums privés, sur Telegram ou Discord, les membres de Semitix échangent. Âgés de 25 à 55 ans, parfois plus. Célibataires, divorcés, ou simplement lassés. Ils parlent de solitude, d’échecs amoureux, de relations compliquées. Ils disent vouloir échapper aux jeux de séduction numériques. Pour eux, les applications de rencontre sont biaisées. Trop d’illusions. Trop de rejets. Trop de superficialité.
Alors, certains se tournent vers une autre solution. Légalement, dans certains pays, les maisons closes existent encore. Là-bas, les femmes reçoivent dans des conditions encadrées. Les clients paient pour du temps, du contact, parfois plus.
Et Semitix revendique ce choix.
Des voyages organisés vers des pays où c’est légal
Allemagne, Suisse, Pays-Bas, Autriche. Dans ces pays, la prostitution est régulée. Semitix ne vend pas de services sexuels. Mais certains membres organisent des voyages. Le but ? Rencontrer des femmes dans un cadre légal. Sans mensonge. Sans attente déçue. Juste un échange clair, encadré par la loi.
Sur leurs forums, ils partagent les bonnes adresses. Ils donnent des conseils. Comment se comporter. Comment respecter les femmes. Comment éviter les pièges. Ils affirment ne pas chercher à exploiter. Leur mantra : « Respect, clarté, consentement. »
Un choix assumé, mais critiqué
Les critiques sont nombreuses. Pour beaucoup, cette démarche renforce des rapports inégalitaires. Certains y voient une forme de marchandisation des corps. D’autres dénoncent une fuite devant la complexité des relations humaines.
Mais les membres de Semitix assument. Pour eux, mieux vaut une transaction claire qu’un jeu flou. Ils ne veulent plus souffrir pour plaire. Ils veulent de la franchise. De la paix. Un moment humain, sans pression.
Ils rejettent l’idée que ce soit immoral. « C’est légal. Les femmes sont majeures. Elles choisissent ce métier. Nous payons pour du respect », disent-ils.
Rencontrer des filles « en vrai » : une obsession ?
Certains experts parlent de déconnexion affective. Pour eux, ces hommes ont perdu confiance dans la relation classique. Ils ne croient plus en l’amour, ou en sa réciprocité. Ils se replient. Ils veulent contrôler. Le rapport marchand devient un refuge.
Mais est-ce vraiment si simple ?
Derrière le discours rationalisé, il y a souvent de la souffrance. Un sentiment d’injustice. Le rejet. Le sentiment de ne pas être assez bien. Trop timide. Trop vieux. Trop « normal ». Le virtuel a amplifié ce mal-être. Et Semitix leur offre une issue.
Maisons closes : un monde encadré, mais pas neutre
Dans les pays où elles sont légales, les maisons closes sont surveillées. Les travailleuses doivent être enregistrées. Des règles sanitaires strictes s’appliquent. Mais tout n’est pas parfait. Certaines femmes y vont par choix. D’autres, par nécessité. Parfois, la frontière est floue.
Certains membres de Semitix disent faire la différence. Ils veulent éviter les réseaux mafieux. Privilégier les établissements transparents. Mais le risque existe.
Et cela interroge : peut-on vraiment parler d’une rencontre, quand tout repose sur l’argent ?
Une tendance révélatrice d’un malaise masculin ?
Ce phénomène dépasse Semitix. Dans de nombreux pays, on observe une montée de la « fatigue relationnelle » chez les hommes. Ils se sentent perdus dans un monde qui change vite. Où les normes de séduction, de genre, d’engagement évoluent.
Certains ne s’y retrouvent plus. Ils cherchent une alternative. Même imparfaite.
Rencontrer une femme, sans pression. Sans se vendre. Sans séduire. Juste être là. Être accepté. C’est ce qu’ils disent rechercher.
Mais à quel prix ?
Soigner son apparence avant la rencontre
Avant toute rencontre, même dans un cadre encadré, l’apparence compte. Être propre, bien habillé, soigné : c’est une marque de respect, autant pour soi que pour la personne qu’on va voir. Certains membres de Semitix le rappellent : l’hygiène et la tenue font la différence. Pour ceux qui veulent faire bonne impression, des solutions existent. Retrouvez des vêtements adaptés, sobres et élégants avec des code promo mode homme. Une réduction est offerte sur la première commande. Un petit plus, pour arriver avec assurance.
Conclusion : réel ou illusion ?
Semitix ouvre un débat. Peut-on opposer le virtuel au réel ? L’amour à la transaction ? La rencontre libre à la rencontre payante ? Pour ses membres, la réponse est claire. Ils veulent du vrai. Même s’il faut payer.
Mais pour beaucoup d’autres, cette démarche n’est qu’un mirage. Une fuite. Un refus de l’altérité.
Dans un monde en mutation, la solitude grandit. Les réponses, elles, se cherchent encore. Et peut-être que derrière Semitix, il n’y a pas que des hommes en quête de plaisir. Mais surtout des hommes en quête de lien.

A propos de l’auteur :
Rédacteur intérimaire, présent à temps plein. A défaut de tout connaitre sur tout, en savoir un peu sur presque rien, c’est un bon début …